Le golfe du Morbihan est une mer intérieure (20 km de long et 15 km de large) parsemée de nombreuses îles et îlots située dans le sud de la Bretagne. Elle communique avec l’océan Atlantique par un étroit goulet d'un kilomètre de large.
Ce site est d’un grand intérêt ornithologique : les marais et les salines qui le bordent permettent la nidification de plusieurs espèces d’oiseaux (sternes, Échasse blanche, Avocette élégante, etc.), tandis que les vastes vasières, parfois couvertes de zostères, découvertes à marée basse servent de zones d’alimentation pour des dizaines de milliers de canards, de limicoles et de Bernaches cravants. La chasse y est pratiquée, mais des réserves naturelles et des zones de quiétude ont été créées : c’est par exemple le cas du marais de Lasné, d’une superficie totale de 30 hectares, acquis par le Conseil Général Départemental du Morbihan en 1978.
Cet "Espace Naturel Sensible" a été divisé en trois zones de 10 hectares chacune : des parcs ostréicoles, un espace de quiétude pour les oiseaux et une saline; un paludier, Olivier Chenelle (blog : Salinesdesaintarmel.com), s’est établi sur celle-ci depuis 2003. Passionné par son métier et les oiseaux, il l’a aménagée pour la rendre attractive pour l’avifaune et il y accueille des scolaires et des touristes, tout en refusant les groupes trop importants. Cette approche "limitative" s’oppose, au moins partiellement, à celles de l’office du tourisme et du Conseil Général du Morbihan qui souhaitent au contraire faire connaître cette zone au plus grand nombre. Du fait de ce désaccord, son Autorisation d’Occupation Temporaire devrait être prochainement résiliée.
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La saline de Lasné (Morbihan) : concilier production de sel, oiseaux et tourisme
Le paludier risque l'expulsion pour avoir refusé la surfréquentation touristique de ce site fragile et riche.
08/07/2013 | Validé par le comité de lecture
Vue de la saline de Lasné (Morbihan).
Photographie : Olivier Chenelle
The Gulf of Morbihan is a natural harbour on the coast of the Département of Morbihan in the south of Brittany, France dotted with numerous islands and islets. It is sheltered from the Atlantic Ocean by the peninsula of Rhuys, but there is a 1 km wide gap between Port-Navalo and Kerpenhir. This site is of great ornithological interest: salt marshes serve as breeding grounds for several species of birds (terns, Black-winged Stilt, Avocet ...), while the vast mudflats, sometimes covered with eelgrass, are important feeding areas for tens of thousands of ducks, waders and Brent Geese. Hunting is permitted, but nature reserves and resting areas for birds have been created: it is for example the case of the marshes of Lasné owned by the Conseil Général du Morbihan and which cover 30 hectares. This “Sensitive Natural Area” has been divided into three areas (10 hectares each): an oyster farm, a bird-reserved area and some saltpans. Olivier Chenelle has been authorized to produce salt on this area. Both passionate about his job and birds, he has managed it to make it more attractive for breeders and migrants. He welcome children and tourists while refusing too large groups. This approach is different from the one of the Morbihan Tourism Office, that would like to promote the area to the greatest number. The Conseil Général du Morbihan has decided to stop his permission to work on the Lasné saltpans.
Présentation
 Situation du marais de Lasné (Morbihan). Carte : Ornithomedia.com |
Le marais de Lasné est un ancien marais salant bordant le golfe du Morbihan et s’étendant sur environ 30 hectares sur la commune de Saint-Armel (Morbihan), face à l'île Tascon. En tant "qu’Espace Naturel Sensible", il a été acquis en 1978 par le Conseil Général du Morbihan pour préserver son paysage, sa faune et sa flore mais aussi pour l’ouvrir au public. Cette mosaïque de milieux littoraux était en effet menacée d’un comblement naturel qui l’aurait fait évoluer vers un paysage uniforme et de moindre intérêt. Afin de stopper cette évolution, le site a été aménagé et géré en trois espaces indépendants : une zone de saliculture (saline), une zone ostréicole (affinage des huîtres) et une zone de quiétude pour la faune.
Un paludier, Olivier Chenelle, s’est battu pour pouvoir relancer une activité de production de sel, et il a pu mener à bien son projet avec l’aide du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan (S.I.A.G.M), de la commune de Saint-Armel et du Conseil Général du Morbihan : il s’est ainsi installé en 2003 et exploite depuis de façon traditionnelle les dix hectares de la saline. Il a bénéficié d’une A.O.T. (Autorisation d'Occupation Temporaire) régulièrement renouvelable. Il s’agit d’un des derniers lieux de production de sel artisanal en France, avec les salines de Guérande (Loire-Atlantique), de l'île de Ré (Charente-Maritime) et de l'île de Noirmoutier (Vendée).
Olivier a travaillé à l’aménagement des anciennes "claires" à l’abandon depuis très longtemps, envahies par les herbes et pâturées par des moutons afin de remettre la saline en état. Il a en particulier détruit partiellement les anciennes digues pour permettre à nouveau la circulation de l’eau. Ces actions ont considérablement favorisé le nombre et la diversité des espèces d'oiseaux et de mammifères (Mustélidés) fréquentant le site.
La première récolte de sel (huit tonnes) a eu lieu dès 2003. Olivier Chenelle vit des revenus de son activité et ne reçoit aucune subvention. Il a aménagé bénévolement un sentier pédagogique gratuit et libre d’accès toute l'année, qui permet une bonne découverte de ce milieu fragile redevenu très attractif pour la faune et la flore.
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Accès au marais et à la saline de Lasné
Depuis Vannes, il faut prendre la direction de Theix, puis celles de Noyalo et de Saint-Armel. Depuis ce village, il faut se rendre ensuite à Lasné. Il y a une aire de stationnement à l'entrée ouest de la saline (au début de la chaussée submersible qui mène à l'île Tascon) qui marque le point de départ du sentier de découverte. En suivant la digue du front de mer, on passe du secteur salicole aux bassins ostréicoles puis à la zone de quiétude réservée aux oiseaux (interdite au public). La vasière située à l'est de l'île Tascon et au nord de la saline de Lasné accueille de fortes concentrations d'oiseaux en hiver.
Lors de votre visite, merci de cheminer tranquillement sur les digues, de rester sur les sentiers autorisés, de ne pas être accompagné par un chien, même tenu en laisse, de respecter le travail des professionnels et bien sûr la faune et la flore.
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Les oiseaux du marais de Lasné
 La plus grande colonie bretonne de Sternes pierregarins (Sterna hirundo) niche sur la saline de Lasné (cliquez sur la photo pour l'agrandir). Photographie : Olivier Chenelle |
Le marais de Lasné est une zone semi-naturelle très attractive pour les oiseaux nicheurs, migrateurs et hivernants. Plus de 100 espèces y ont déjà été notées.
La saline accueille suivant les années entre 40 et 50 couples d'Avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), entre 5 et 20 couples d'Échasses blanches (Himantopus himantopus), entre 200 et 280 couples de Sternes pierregarins (Sterna hirundo) (la plus grande colonie nicheuse de Bretagne, visible dans de très bonnes conditions), entre 20 et 25 couples de Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), entre 7 et 10 couples de Chevaliers gambette (Tringa totanus), un couple de Petits Gravelots (Charadrius dubius) et un de Tadornes de Belon (Tadorna tadorna).
Plusieurs oiseaux nichent dans la végétation des digues et du marais, comme la Huppe fasciée (Upupa epops), la Fauvette grisette (Sylvia communis), le Tarier pâtre (Saxicola rubetra), la Bergeronnette printanière (Motacilla flava), la Locustelle tachetée (Locustalla naevia), le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Cisticole des joncs (Cisticola juncidis), l’Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta), le Coucou gris (Cuculus canorus) et la Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina).
Les migrateurs sont nombreux au printemps et en automne (dès la fin de l’été) : c'est le cas par exemple de la Mouette mélanocéphale (Larus melanocephalus) (jusqu’à 600, surtout des immatures et des sub-adultes), de la Guifette noire (Chlidonias niger), de la Spatule blanche (Platalea leucorodia) et d'une belle diversité de limicoles. Parmi les échassiers visibles, citons les Barges rousse (Limosa lapponica) et à queue noire (Limosa limosa), les Bécasseaux variable (Calidris alpina), maubèche (C. canutus), minute (C. minuta), cocorli (C. ferruginea) et sanderling (C. alba), le Grand Gravelot (Charadrius hiaticula) et le Petit Gravelot, le Tournepierre à collier (Arenaria interpres), les Chevaliers guignette (Actitis hypoleuca), gambette, aboyeur (Tringa nebularia), culblanc (T. hypoleuca) et arlequin (T. erythropus), le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola)…
Certaines de ces espèces hivernent sur place, comme les Chevaliers aboyeur et arlequin ou le Pluvier argenté. C’est le cas aussi de la Bécassine des marais (Gallinago gallinago) (plus de 100 oiseaux), du Vanneau huppé (Vanellus vanellus), du Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollus) (de 20 à 30 oiseaux), du Râle d'eau (Rallus aquaticus) (2 à 3), de la Spatule blanche, de l’Aigrette garzette (Egretta garzetta), du Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis), du Héron cendré (Ardea cinerea), du Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) et du Pipit spioncelle (Anthus spinoletta).
Le Hibou des marais (Asio flammeus) est aussi un visiteur hivernal régulier, stationnant parfois plusieurs mois.
Plusieurs centaines de Bernaches cravants (Branta bernicla), de Canards siffleurs (Anas penelope), pilets (Anas acuta), souchets (Anas clypeata) et colverts (A. platyrhynchos) et des Tadornes de Belon se nourrissent alors sur les vasières s’étendant entre le marais et l’île Tascon.
Des raretés sont aussi possibles : un Chevalier à pattes jaunes (Petit Chevalier au Québec) (Tringa flavipes), une espèce nord-américaine, a ainsi été vu au cours du printemps 2013 sur le marais (voir notre rubrique Observations).
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La fin prochaine de l’activité d’Olivier Chenelle ?
Le paludier qui gère la saline de Lasné de façon durable depuis 2003 et qui a contribué à faire de ce lieu un site attractif pour l’avifaune pourrait être obligé de cesser son activité pour avoir refusé d’accueillir des groupes de visiteurs envoyés par l’office de tourisme du Morbihan qu’il avait jugés trop importants : trois plaintes émanant de cet organisme et d'un guide (rémunéré en partie par le Conseil Général) ont en effet entraîné la résiliation anticipée de son Autorisation d'Occupation Temporaire. Olivier a en effet toujours estimé que des rassemblements de plus de 25 personnes étaient incompatibles avec le respect de la tranquillité de la faune et une transmission efficace des connaissances. Cette approche "conservative" respecte pourtant le panneau placé à l'entrée du site et limitant à 20 personnes la taille des groupes.
D’autre part, la salorge, un bâtiment en principe uniquement dédié à la saliculture, pourrait être utilisée par le Conseil Général pour y installer des bureaux, voire une annexe de l’office du tourisme.
Olivier est soutenu dans son combat par Allain Bougrain-Dubourg (qui devrait préfacer un livre à venir intitulé "Les trésors de la saline"), plusieurs associations nationales et régionales, et un comité de 65 membres. Une pétition a été signée par plus de 3700 personnes et un rassemblement a eu lieu le 22 juin 2013 devant l’église de Saint-Armel. Plus d’informations sont disponibles sur son blog Salinesdesaintarmel.com.
Olivier Chenelle, qui est également apiculteur, vend son sel (gros sel et fleur de sel) et son miel sur le marché et dans la boulangerie-café "Le Moulin à café" de Saint-Armel.
Contacts : olivierchenelle@yahoo.fr / audrey_foucher@yahoo.fr - Tél. : 06 42 80 00 71
Pour participer à une visite guidée, vous pouvez contacter :
- La Maison du Tourisme de la Presqu'île de Rhuys - Saint-Colombier (Sarzeau) – Tél. : 02 97 26 45 26
- L'association l'Ostréane - Place de la Poste. - Surzur - Tél. 02 97 42 04 66 / : 06 30 65 79 46
Observer les oiseaux dans le golfe du Morbihan
Outre le marais et la saline de Lasné, il existe de nombreux autres sites intéressants dans le golfe du Morbihan. Voici ci-dessous une sélection de secteurs à visiter.
Dans tous les cas, il faut penser à la tranquillité des oiseaux : observez depuis les observatoires, les digues et les chemins autorisés, restez discrets, et ne vous avancez pas sur les vasières. Emportez si possible une longue-vue, les distances d'observation étant parfois assez grandes. La marée montante est souvent le meilleur moment pour observer les limicoles qui se regroupent alors.
 Carte du golfe de Morbihan et bons secteurs ornithologiques : (1) port de Larmor-Baden, (2) marais de Pen en Toul, (3) étang de Pomper, (4) pointe de Rosvelec, (5) réserve nationale des marais de Séné, (6) pont de Noyalo, (7) anse de Mancel, (8) étang du Hézo, (9) marais de Lasné, (10) marais du Duer, (11) Kergeorget / Kerbodec, (12) pointe de Bénance/Pont-Févis, (13) baie du Lindin, (14) cale du port de Logeo. Cercles jaunes : grandes concentrations hivernales de canards. Carte : Ornithomedia.com |
- Port de Larmor-Baden : port ostréicole.
Espèces visibles : en août/septembre, des Sternes de Dougall (Sterna dougalli), pierregarin et caugek (Sterna sandvicensis) adultes et juvéniles se posent souvent sur les barges et sur les rochers des parcs à huîtres à gauche de l'île de Berder (lire Où observer la Sterne de Dougall en Bretagne ?). En hiver, plongeons et grèbes, Garrot à oeil d'or (Bucephala clangula), Harle huppé (Mergus merganser)... - Marais de Pen en Toul : zone munie d'une plateforme d'observation située sur un château d'eau et accessible librement toute l'année.
Accès : avant d'arriver à Larmor-Baden, la réserve de Pen-en-Toul se trouve à droite du pont en pierre.
Espèces visibles : nombreux limicoles en migration et en hiver à marée haute (le marais sert de reposoir), Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) de passage, Grèbe castagneux nicheur, Martin-pêcheur d'Europe en hiver... - Etang de Pomper : étang bordé de roselières, en face d'un ancien moulin.
Accès : visible le long de la D316 qui relie Larmor-Baden à Arradon, au niveau du lieu-dit Le Moustoir.
Espèces visibles : canards, Laridés, limicoles, Aigrette garzette, Râle d'eau... - Pointe de Rosvelec : vasières.
Accès : par le sentier côtier depuis le pont de Kérino.
Espèces visibles : en automne, canards, Tadorne de Belon... - Réserve nationale des marais de Séné : zone aménagée (observatoires et sentiers).
Accès : bien indiqué depuis Séné. Plus d'informations sur www.sene.com.
Espèces visibles : Échasse blanche, Avocette élégante, Spatule blanche, canards et limicoles... - Pont de Noyalo : vasières, chenal de la rivière de Noyalo.
Accès : le long de la D780, sur la droite en allant vers Sarzeau.
Espèces visibles : limicoles (surtout à marée montante), canards, Balbuzard pêcheur de passage en automne. Une Sterne de Forster (Sterna forsteri) y a séjourné (ainsi que dans la réserve voisine de Séné) en mars 2013 (voir des photos dans notre galerie). - Anse de Mancel (à l'extrémité de la presqu'île de Séné) : secteur riche en zostères, une plante appréciée par la Bernache cravant en hiver.
Accès : par Le Passage ou par la pointe du Bil (Mousterian).
Espèces visibles : grèbes, Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) (lire Bertrand Deléon : "irrégularités, tricheries et cruauté" de l'abattage des Ibis sacrés en France), canards, Bernaches cravants, limicoles... - Etang du Hézo : zone équipée d'un petit observatoire d'accès libre.
Accès : petit sentier aménagé qui part de l'aire de stationnement proche de l'ancien moulin à marée de l'étang du Hézo, au nord de Saint- Armel.
Espèces visibles : grands rassemblements hivernaux de Foulques macroules et de Canards colverts, Mouette rieuse... - Marais de Lasné : voir le début de cet article.
- Marais du Duer : zone aménagée (deux observatoires, un sentier est aménagé au sud).
Accès : sur la route de Sarzeau, prendre à droite juste après le bourg de Saint-Colombier, puis repérer les observatoires à gauche de l'anse de Saint-Colombier. À l'opposé du grand observatoire, la butte de Saint-Colombier est aussi un bon point d'observation.
Espèces visibles : Aigrette garzette, Ibis sacré, Bernache cravant, canards, Tadorne de Belon et limicoles (dont le Courlis cendré et la Barge à queue noire), nombreux en particulier en automne et hiver. - Kergeorget / Kerbodec (baie de Sarzeau) : très bon site hivernal, l'un des plus importants du golfe durant la mauvaise saison.
Espèces visibles : nombreux Canards siffleurs et souchets, Bernaches cravants, limicoles (dont Barge à queue noire)... - Pointe de Bénance/Pont-Févis (baie de Sarzeau) : très gros rassemblements d'oiseaux en hiver.
Espèces visibles : limicoles, canards, Bernache cravant... - Baie du Lindin : vasières.
Accès : depuis le parking à Corn er Pont.
Espèces visibles : limicoles, canards... - Cale du port de Logeo : chenal.
Espèces visibles : grèbes, canards (dont Harle huppé)...
Sites non placés sur la carte ci-dessus :
 Marais et château de Suscinio (Morbihan). Photographie : Nicolas Grandjean / Wikimedia Commons |
- Etang de Toulvern (est de Larmor-Baden) : étang privé
Accès : sentier littoral depuis le barrage situé au sud et bon point de vue depuis Le Lano.
Espèces visibles : canards, Tadorne de Belon, grèbes... - La pointe et le marais des Emigrés (près de Vannes) : zone aménagée équipée d'un observatoire en bois et d'une palissade. Visites guidées proposées par la Maison de la nature de Vannes.
Accès : à proximité du chantier naval de Vannes.
Espèces visibles : grèbes, Aigrette garzette, Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), Bernache cravant, Spatule blanche, canards... - Marais de Suscinio (sud de Sarzeau) : zone humide très riche.
Accès : après le château de Sucinio, prendre la direction de la plage vers la Saline.
Espèces visibles : limicoles, Laridés (dont la Mouette pygmée), Grand Cormoran, canards, sternes, Aigrette garzette, Héron cendré, Ibis sacré, Busard des roseaux (Circus aeruginosus), passereaux variés dont la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) nicheuse, Spatule blanche de passage... Un Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) y est vu depuis plusieurs années. - Pointe de Penvins et anse de Banastère : landes, buissons, prairies, côte rocheuse.
Accès : bien indiquée au sud de Sarzeau.
Espèces visibles : limicoles sur les rochers (à marée haute) et dans l'anse (raretés possibles), nombreux passereaux migrateurs (dont Traquet motteux), Pluvier guignard (Charadrius morinellus) possible sur les prairies rases en août-septembre... Le Héron cendré et l'aigrette garzette nichent dans les grands pins à droite de l'anse au printemps.
Auteur Olivier Chenelle - Blog : http://salinesdesaintarmel.com - Pétition pour protester contre son expulsion de la saline de Lasné : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N40757. À lire aussi sur Ornithomedia.com À voir dans la galerie photos d'Ornithomedia.com Des photos de la Sterne de Forster qui a séjourné dans le golfe du Morbihan en mars 2013 Ouvrages recommandés Sources
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