Une sélection de sites intéressants pour observer les oiseaux entre Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et Meaux (Seine-et-Marne).
1- Le parc départemental de la Haute-Île (Seine-Saint-Denis)
Emplacements de Neuilly-sur-Marne (93) et de Meaux (77). Carte : Ornithomedia.com |
Le parc départemental de la Haute-Île est un parc urbain de 65 hectares situé à Neuilly-sur-Marne. Il a été créé sur une ancienne friche dépendant de l'hôpital de Ville-Évrard s’étendant dans une boucle inondable de la Marne. Cet espace a été aménagé durant trois ans : des plans d'eau, des îlots, des fossés et des prairies humides ont été créés, et une friche pâturée par rotation par des vaches highlands et des brebis solognotes a été conservée. Des sentiers de découverte et des observatoires sont proposés aux visiteurs. Des vestiges archéologiques remarquables (datant du Néolithique et du Mésolithique) ont été découverts, et un projet "d’archéosite" (sorte de musée de plein-air) est envisagé pour les mettre en valeur.
Accès : depuis Paris, rejoindre Fontenay-sous-Bois puis suivre la N 34 jusqu'à Neuilly-sur-Marne. L'entrée (discrète) du parc se trouve près d'un feu rouge au niveau du magasin "Lapeyre" (voir sa localisation sur Google Maps).
Les oiseaux : près de 140 espèces d'oiseaux ont été observées depuis la création du parc. L’avifaune est surtout composée d’espèces assez courantes, mais des surprises sont toujours possibles durant les passages, les périodes les plus intéressantes pour visiter la Haute-Île.
Parmi les nicheurs, citons les Grèbes huppé (Podiceps cristatus) et castagneux (Tachybaptus ruficollis), le Cygne tuberculé (Cygnus olor), la Foulque macroule (Fulica atra), la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris), l’Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta), la Fauvette babillarde (Sylvia currucea) et parfois (irrégulièrement) le Petit Gravelot (Charadrius dubius) et la Sterne pierregarin (Sterna hirundo).
Durant les migrations (au printemps et en automne), on peut observer plusieurs espèces de limicoles (bécasseaux, chevaliers...), mais souvent en petit nombre. Et des oiseaux peu communs en Seine-Saint-Denis peuvent faire une halte dans le parc, comme le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) et le Héron pourpré (Ardea purpurea). Le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) (lire Dans l'intimité des martins-pêcheurs) est régulier en automne.
En hiver, les Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), les Foulques macroules, les Hérons cendrés (Ardea cinerea), les Grands cormorans (Phalacrocorax carbo) et plusieurs espèces de canards, principalement le Fuligule milouin (Aythya ferina) et le Canard colvert (Anas platyrhynchos), séjournent dans la Haute-Île.
En rouge, l'itinéraire ornithologique proposé le long de la Marne entre Neuilly-sur-Marne (93) et Meaux (77) : (1) parc départemental de la Haute-Île , (2) réserve naturelle des îles de Chelles, (3) plan d'eau de Vaires-sur-Marne, (4) base de loisirs et de plein air de Jablines-Annet, (5) prés humides du Refuge à Lesches, (6) champs près de Vignely, (7) parc naturel du Pâtis à Meaux. Carte : Ornithomedia.com |
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Vue du parc départemental de la Haute-Île (Seine-Saint-Denis). Photographie : Ornithomedia.com |
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2- La réserve naturelle des îles de Chelles (Seine-et-Marne)
Située à vingt kilomètres à l’est de Paris, la petite (cinq hectares) réserve naturelle des Îles de Chelles protège plusieurs petites îles boisées sur la Marne. Le site est très agréable et donne un aperçu de ce que devait être la rivière avant les travaux d’aménagement. Outre les oiseaux, on peut découvrir de beaux herbiers aquatiques et tout un cortège de plantes des forêts alluviales, dont la Cardamine impatiente (Cardamine impatiens) et la Grande Cuscute (Cuscuta europaea).
Accès : depuis Neuilly-sur-Marne, prendre la direction de Chelles. Au niveau de l'avenue du Général de Gaulle (D934), prendre la direction du Mini Golf du Parc du Moulin (= bords de Marne). Il faut se garer sur l'aire de stationnement proche de la passerelle de Champs et suivre le quai des Mariniers qui longe la Marne et la réserve (voir sa localisation sur Google Maps). Un panneau d’information signale l’entrée, et les ruines du moulin de Chelles constituent un bon repère.
Les oiseaux : 53 espèces d’oiseaux ont déjà été observées dans la réserve, dont 17 sont nicheuses. C’est un très bon site pour voir le Martin-pêcheur d’Europe, qui est quasiment garanti. La Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea), le Héron cendré, le Grand Cormoran et la Sterne pierregarin sont d’observation courante.
Détail du panneau d'information de la réserve naturelle des îles de Chelles (cliquez sur la photo pour l'agrandir). Photographie : Ornithomedia.com |
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Le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) est facile à observer dans la réserve naturelle des îles de Chelles (77) Photographie : François Peintre |
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3- Le plan d'eau de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne)
En hiver, un énorme dortoir de Laridés, composé principalement de Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), se forme sur le lac de Vaires-sur-Marne (77). Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
Ce plan d'eau de 90 hectares est situé dans la base de plein air et de loisirs de Vaires-Torcy, qui en couvre près de 350. Il est dédié aux sports nautiques, mais à la fin de l'automne et en hiver, quand les visiteurs se font rares, il devient intéressant pour l'observation des oiseaux.
Accès : depuis le centre de Chelles, prendre la rue de Chantereine (D34A), tourner à droite après le "Brico Dépôt" en prenant la Ruelle aux Loups qui traverse le canal de Chelles, puis rejoindre l'entrée de la base nautique (voir la localisation du lac sur Google Maps).
Les oiseaux : à partir du mois d'octobre et jusqu'en mars, un grand dortoir de Laridés (plusieurs milliers d'oiseaux) se forme en fin de journée : il est principalement composé de Mouettes rieuses, de Goélands argenté (Larus argentatus), brun (Larus fuscus), leucophée (Larus michahellis) et cendré (Larus canus), mais d'autres espèces plus rares sont à rechercher comme la Mouette mélanocéphale (Ichthyaetus melanocephalus) et les Goélands marin (Larus marinus), pontique (Larus cachinnans), bourgmestre (Larus hyperboreus) et à ailes blanches (Larus glaucoides). Les Anatidés sont aussi nombreux : Cygne tuberculé, Bernache du Canada (Branta canadensis) et plusieurs espèces de canards, dont les Canards colvert, souchet (Anas clypeata), chipeau (Anas strepera), siffleur (Anas penelope) et la Sarcelle d'hiver (Anas crecca), mais aussi des grèbes. Des oiseaux moins courants comme les plongeons, les macreuses (surtout brunes) et les harles peuvent être vus, surtout lors des périodes de froid.
Au printemps et en automne, les sternes et les guifettes font des haltes pour pêcher.
4- La base de loisirs et de plein air de Jablines-Annet (Seine-et-Marne)
Plan de la base de loisirs de Jablines-Annet (77). Les roselières du lac nord, appelé aussi "lac du modélisme", permettent la nidification du Blongios nain et accueillent en hiver le Butor étoilé. Les Nettes rousses nichent sur le petit plan d'eau que nous avons surnommé "lac aux nettes". Carte : Ornithomedia.com d'après Google Maps |
Il s'agit probablement du site ornithologique le plus connu et le plus suivi du secteur. Cette base de loisirs couvre plus de 500 hectares dans une boucle de la Marne. Il s'agit d'une ancienne gravière aménagée. Elle est composée de plusieurs plans d'eau, dont certains assez vastes. La végétation est généralement peu développée, mais quelques roselières se sont développées sur les berges de certains lacs, en particulier le lac nord qui est appelé aussi "lac du modélisme" (voir la carte de la base). Des activités nautiques et la baignade sont pratiquées durant la belle saison, mais le reste de l'année, les lacs sont désertés et deviennent attractifs pour l'observation des oiseaux.
Accès : depuis Chelles, prendre la D334 vers Thorignys-sur-Marne, puis la D418 vers Carnetin et Annet-sur-Marne. La base de loisirs est située de l'autre côté de la Marne et est indiquée (voir sa localisation sur Google Maps). La base est ouverte toute l'année, mais l'entrée est payante les week-ends et les jours fériés de mai à partir du 17 mai et tous les jours du 1er juin au 31 août; les deux premiers week-ends de septembre et hors-saison, en cas de météorologie exceptionnellement favorable. Toutes les informations pratiques sont disponibles sur Baseloisirs-jablines-annet.fr.
Les oiseaux : la diversité des espèces d'oiseaux observées sur la base de Jablines est remarquable, ce qui s'explique à la fois par la taille du site, la mosaïque d'habitats (friches, roselières, grands plans d'eau, boisements alentours) et les visites fréquentes d'observateurs. Parmi les nicheurs du site, le Blongios nain (Ixobrychus minutus) est certainement le plus significatif : il y aurait au moins trois couples installés dans les roselières (un sur le lac nord, un sur le plan d'eau principal et un troisième sur un plan d'eau plus retiré). Le Busard des roseaux (Circus aeruginosus) pourrait s’installer dans un avenir proche. Plusieurs couples de Nettes rousses (Netta rufina) nichent sur le petit étang situé entre la Marne et le lac Sud. Une colonie de Sternes pierregarins et de Mouettes rieuses, auxquelles se joignent quelques couples de Mouettes mélanocéphales s'installent au printemps sur un îlot. La Bondrée apivore (Pernis apivorus), le Milan noir (Milvus migrans), le Faucon hobereau (Falco subbuteo) et la Bécasse des bois (Scolopax rusticola) nichent peut-être dans la forêt régionale des Vallières, qui borde la Marne au sud de la base.
Vue du grand lac dans la base de Jablines-Annet (77). Photographie : Ornithomedia.com |
Durant les migrations, on peut admirer de beaux passages de Guifettes noires (Chlidonias niger) et Mouettes pygmées (Hydrocoloeus minutus) (surtout en mai et en juin). Sur les pelouses, des troupes de Pipits farlouses (Anthus praetensis) et de Bergeronnettes printanières (Motacilla flava) se nourrissent, et il faut rechercher des sous-espèces de bergeronnettes plus rares comme la flavéole (M. flava flavissima) (lire Identifier les mâles des différentes sous-espèces de la Bergeronnette printanière). Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) est quasiment régulier en septembre, et quelques limicoles comme la Bécassine des marais (Gallinago gallinago), le Petit Gravelot, le Chevalier cul-blanc (Tringa ochropus) et le Chevalier sylvain (Tringa glareola) se nourrissent le long des berges..
C'est surtout pour ses rassemblements hivernaux d'oiseaux aquatiques que la base est reconnue : les différents plans d'eau attirent des centaines de canards de surface et plongeurs, dont des dizaines de Nettes rousses, des Grands Cormorans, des Foulques macroules, des Cygnes tuberculés et des grèbes, et chaque hiver, des espèces moins communes sont trouvées : Fuligules nyroca (Aythya nyroca) (un à trois chaque hiver) et milouinan (A. marila), Plongeons imbrin (Gavia immer) (le plus "régulier"), catmarin (G. stellata) et arctique (G. arctica), Grèbe esclavon (Podiceps auritus), Garrot à oeil d'or (Bucephala clangula), Harelde boréale (Clangula hyemalis) (surtout sur le lac sud), Macreuse brune (Melanitta fusca)...
Un ou deux Butors étoilés (Botaurus stellaris) sont présents chaque hiver dans les roselières (lac nord et grand lac), et des Bécassines des marais hivernent aussi sur place. Le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) chasse dans les friches de la base, et parfois aussi le Hibou des marais (Asio flammeus).
Les plans d'eau accueillent à cette période un important dortoir de Laridés, comptant plusieurs milliers d'individus, parmi lesquels une majorité de Mouettes rieuses (jusqu'à 35 000 individus), et plusieurs espèces de Goélands : argenté, leucophée, brun et cendré. Des espèces plus rares sont à rechercher, comme la Mouette mélanocéphale, les Goélands marin, pontique, bourgmestre et à ailes blanches. Tous ces oiseaux se nourrissent dans la journée dans la décharge voisine de Chanconin-Neufmontiers.
Roselière en bordure de l'étang nord dans la base de loisirs de Jablines-Annet (77). Photographie: Ornithomedia.com |
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Le Butor étoilé (Botaurus stellaris) hiverne régulièrement dans la base de loisirs de Jablines-Annet (77). Photographie : Sciadopitys / Wikimedia Commons |
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5- Les prés humides du Refuge à Lesches (Seine-et-Marne)
Vue des prés humides du Refuge à Lesches (77) : notez au fond la zone inondée. On doit observer depuis la départementale. Photographie : Ornithomedia.com |
Ce site méconnu est pourtant l'un des plus intéressants de ce parcours : il s'agit d'une grande parcelle cultivée souvent inondée (y compris en été, comme c'est le cas en ce mois de juillet 2014) qui attire de nombreux oiseaux. Un marais boisé peu accessible, d'une superficie de 80 hectares, s'étend en amont (voir sa localisation sur Google Maps) (l'Espace Naturel Sensible du Marais du Refuge a été créé en 2001).
Accès : depuis la base de loisirs de Jablines-Annet-sur-Marne, prendre la direction du village de Jablines puis du village de Lesches, continuer sur la D89 (Le chemin de Meaux Sud) : les prés s'étendent sur la gauche, au nord du bois de Lesches, peu avant l’endroit où l'avenue de la République rejoint la D89 (chemin de Meaux Sud) (voir la localisation (indiquée par une flèche verte) des prés sur Google Maps), au sud de la carrière REP. Il vaut mieux se garer dans le hameau de Lesches (il est difficile de se garer le long de la départementale) puis observer depuis la route au niveau de l'entrée (clôturée) de la parcelle. Une longue-vue est conseillée.
Les oiseaux : le plan d'eau peu profond qui se forme dans ces prés attire de nombreux oiseaux migrateurs et hivernants : limicoles, canards et Laridés. La variété des limicoles durant les migrations est vraiment remarquable, et des espèces peu communes pour l’Île-de-France comme l'Echasse blanche (Himantopus himantopus) ou l'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) y sont possibles, parmi les centaines de Vanneaux huppés (Vanellus vanellus). Les rassemblements de Bernaches du Canada à la fin de l'été peuvent compter plus de 100 oiseaux. L'Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus) niche dans les parties sèches des prés, et des dizaines d'oiseaux s'y rassemblent à la fin de l'été.
Le Pic noir (Dryocopus martius) et le Milan noir (Milvus migrans) nichent dans le bois inondable de Lesches.
6- Les champs près de Vignely (Seine-et-Marne)
A la fin de l'été, des Oedicnèmes criards (Burhinus oedicnemus) se rassemblent dans les champs près de Vignely (77). Source : Wikimedia Commons |
Les champs proches du village de Vignely accueillent à la fin de l'été (fin août et surtout septembre) des rassemblements de dizaines d'Oedicnèmes criards.
Accès : depuis Lesches, prendre la D 89 vers Trilbardou, puis la D 27 vers Vignely. Vous pouvez ensuite prendre la route communale C4 (route de Vignely) qui va vers Villenoy. Il faut explorer les champs (depuis la route et si possible en restant dans sa voiture, avec une longue-vue) s'étendant entre le village et le canal de l'Ourcq et ceux situés au nord du canal et à l'ouest de l'aérodrome de Meaux-Esbly (voir la localisation de cette zone de cultures sur Google Maps).
Les oiseaux : à la fin de l'été et en automne, outre les Oedicnèmes criards, il est possible de voir d'autres migrateurs dans les champs, notamment des groupes de pipits, de Bergeronnettes grise (Motacilla alba) et printanière, d'Alouettes des champs (Alauda arvensis), des Traquets motteux (Oenanthe oenanthe), des fringilles... Et des rapaces de passage comme le Busard Saint-Martin, voire un Faucon émerillon (Falco columbarius), sont possibles.
7- Le parc naturel du Pâtis à Meaux (Seine-et-Marne)
Le parc naturel du Pâtis a été ouvert au public en 2006. Il s'étend sur 150 hectares entre la ville de Meaux et la Marne. Il est peu connu des observateurs, mais il est pourtant constitué d'une mosaïque d'habitats (étangs, roselières, forêt alluviale, prairies plus ou moins humides, jardins potagers) qui hébergent une flore et une faune intéressantes. Parmi les 370 plantes recensées, citons la Grande Naïade (Geometra papilionaria) et l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), toutes deux rares en Île-de-France.
Etang dans le parc naturel du Pâtis près de Meaux (77). Photographie : Ornithomedia.com |
Accès : depuis Vignely, rejoindre le centre de Meaux. Le parc du Pâtis (voir sa localisation sur Google Maps) est situé au sud de la ville, près du centre nautique. Plusieurs aires de stationnement sont proposées. 14 km de sentiers permettent une bonne découverte du site et de ses milieux (voir une carte du parc sur la page 10 d'une brochure réalisée par Seine en Partage).
Les oiseaux : récemment ouvert au public, le site est encore peu connu et peu suivi, mais plus de 70 espèces d’oiseaux y ont déjà été recensées. Parmi les nicheurs, citons le Blongios nain, la Mouette mélanocéphale, la Sterne pierregarin et le Martin-pêcheur d'Europe (étangs de la petite et de la grande roselière, voir la carte du parc), le Fuligule morillon (Aythya fuligula), les Grèbes huppé et castagneux, le Cygne tuberculé, la Bernache du Canada, le Loriot d’Europe (Oriolus oriolus) et le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) (dans la forêt alluviale), la Rousserolle verderolle (dans les friches humides et les jardins familiaux). La Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica) pourrait s'installer sur les petits étangs le long de la Marne, dans la partie ouest du parc ("la Grande Noue de la Marne", voir la carte du parc). Le Pic noir (non nicheur) peut être vu dans la zone boisée tampon à l'est du parc.
En hiver, des groupes de Grands Cormorans, de Mouettes rieuses, de Cygnes tuberculés (nombreux) et de canards se dispersent sur les étangs.
La réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux
Cette zone protégée de grand intérêt, située près de Congis-sur-Thérouanne (Seine-et-Marne), ne fait pas partie de l'itinéraire proposé dans cet article, mais elle mérite également d'être visitée. Vous pouvez lire l'article détaillé que nous lui avions consacré : La réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux (Seine-et-Marne) : une reconversion réussie.