Réussir à identifier ces
deux espèces similaires constitue un problème classique pour les
observateurs débutants (et parfois pour les autres).
Le Pipit farlouse (Anthus pratensis)

Pipit farlouse (Anthus pratensis),
Allemagne, avril 2014. Notez (1) le bec fin à base jaune, (2) le
sourcil peu marqué, (3) le cercle oculaire pâle, (4) l'espace
sous-mustacien assez étroit, (5) les stries de la poitrine dont la
largeur est égale à celles des flancs et l'absence de contraste entre
les couleurs de la poitrine et du ventre (blanchâtres au printemps), (6)
les stries bien visibles sur les flancs, (7) les pattes rosées et (8)
l'ongle postérieur long (cliquez sur la photo pour l'agrandir). Photographie : Andreas Trepte / Wikimedia Commons |
Longueur : 14 - 15,5 cm.
Description : pipit typique, brun-gris
olivâtre dessus et blanc-beige dessous, plus ou moins strié. Les
sourcils clairs sont courts et peu marqués. Dos rayé de sombre. Le
croupion est non strié. Dessous blanchâtre strié de sombre sur la
poitrine et sur les flancs.
Attention, en automne, en plumage
"frais" (après la mue postnuptiale qui se déroule entre juillet et
septembre), le dessous est plus coloré et les flancs prennent alors une
teinte chamois-brun. Rectrices externes blanches. Le juvénile n'a pas de
stries sur les flancs mais a le dos plus fortement rayé de sombre.
Souvent,
un étroit cercle oculaire pâle est visible. Bec pointu à base jaune.
Pattes rosées, surtout chez le jeune (plus brunâtres chez l'adulte).
Ongle postérieur long et peu arqué, visible de près dans de bonnes
conditions.
Voix : les cris de contact sont des "ist ist ist" ou des "tsip tsip tsip" fins et répétés (écoutez un enregistrement). il lance aussi des "ist", "ist ut" plus brefs. Le cri d'alarme est un "sitt-itt" répété (écoutez un enregistrement).
Le chant est constitué de séries de sons fins et aigus avec intégration
d'un motif trois ou quatre fois répété au cours de la strophe : "zi zi
zi zi zi ai zu-zu-zu-zu-zu-zu svisvisvisvisvi tyu tuy tuy tii-svia" (écoutez un enregistrement). Strophe entière émise seulement lors du vol nuptial. Posé, il ne reprend que l'introduction "zi zi zi zi".
Habitats :
landes, prairies, tourbières et marais jusqu'à plus de 1 000 mètres
d'altitude. En hiver et en migration, on peut aussi l'observer dans les
champs, les friches, les aérodromes, les dunes...
Comportement :
vit plutôt à terre, mais se pose aussi sur des poteaux, des buissons ou
des fils. Quand il est dérangé, le Pipit farlouse s'envole suivant une
trajectoire onduleuse. Vol nuptial avec descente en plané. Sédentaire
dans le nord-ouest de l'Europe, migrateur au nord et à l'est. Les
populations nordiques et orientales hivernent autour du bassin
méditerranéen.
Répartition : du nord-ouest de l'Europe à l'ouest de la Russie. Hiverne autour du bassin méditerranéen et au sud de la mer Caspienne.

Pipit farlouse (Anthus pratensis)
en plumage automnal frais (flancs teintés de chamois), Loix
(Charente-Maritime), le 30/10/2009. Notez (1) le bec fin à base
jaunâtre, (2) le sourcil peu marqué, (3) le cercle oculaire pâle,
(4) l'espace sous-mustacien assez étroit, (5) les stries sur les
flancs qui ont la même largeur que celles de la poitrine, (6) le
dos nettement strié, (7) les stries de la poitrine dont la largeur est
égale à celles des flancs et l'absence de contraste entre la poitrine et
le ventre et (8) l'ongle postérieur long. Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
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Aire de répartition du Pipit farlouse (Anthus pratensis) en Europe. En rouge, présence en été seulement. En violet, présence toute l'année. En bleu, présence en hiver seulement. Carte : Ornithomedia.com d'après Le Guide Ornitho |
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Le Pipit des arbres (Anthus trivialis)

Pipit des arbres (Anthus trivialis),
Armenucourt (Val-d'Oise), le 01/06/2011. Notez (1) le bec assez épais à
base rose, (2) les sourcils pâles bien visibles, (3) la tache pâle à
l'arrière des "joues", (4) l'espace sous-mustacien large, (5) les stries
larges sur la poitrine, (6) les stries plus fines sur les flancs et (7)
les ailes au dessin bien contrasté (couvertures moyennes noires, barres
alaires blanches bien visibles). Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
Longueur : 14 - 16 cm.
Description :
le Pipit des arbres ressemble globalement au Pipit farlouse mais il est
plus trapu, plus "rond", moins élancé. Ses sourcils sont plus nets,
l'espace sous-mustacien (= la zone entre les "moustaches" et le trait
malaire) est plus large et plus clair, et on note une fine barre noire
avant et après l'oeil (trait sourcilier). Une tache blanche est souvent
visible à l'arrière des "joues" (parotiques). Le dessous est moins uni :
on note un contraste entre la poitrine et les flancs chamois et
le ventre blanc. La poitrine et les flancs sont striés de sombre comme
le Pipit farlouse, mais les stries de la poitrine sont plus larges que
celles des flancs. Le dos est un peu moins nettement strié de sombre que
celui du Pipit farlouse. Le croupion n'est pas strié.
Bec plus large et plus fort à base rose et non pas jaune. L'ongle postérieur est moins long, plus crochu.
Voix : le cri de contact est un "spiz" prolongé, net et rauque, rappelant un bruit de "décharge électrique" (écoutez un enregistrement). Le cri d'alarme est un "svitt" discret et très aigu (écoutez un enregistrement).
Le
chant du Pipit des arbres est plus puissant que celui des autres
pipits. C’est une phrase assez brève composée de trilles brefs alternant
des crescendo et décrescendo, répétée avec insistance, même au milieu
de la journée (écoutez un enregistrement).
Strophe décidée et sonore constituée de trilles et de séries de sons
répétés sur un rythme variable. Exemple : "zizit-zit zit-tya -
tya-tya-surrrrrrrrr siii a tvet tvet tvet siya siiya siiiha tya tya"
(motifs dans un ordre varié).
Habitats :
lisières et clairières de forêts de feuillus et de conifères, landes
parsemées d’arbres, jeunes plantations de pins. En montagne, il
s’installe souvent à la limite supérieure de la forêt (jusqu'à 2 250
mètres d'altitude dans les Pyrénées). En hiver, savanes et cultures.
Comportement :
plus arboricole que le Pipit farlouse. Farouche. Migrateur, il hiverne
en Afrique. Le Pipit des arbres revient de ses quartiers d’hiver dès la
mi-mars dans le sud de l'Europe, après la mi-avril dans le reste du
continent. Vol nuptial chanté typique : il s'élève d'un arbre et
redescend, ailes raides et pattes pendantes, en "parachute" (voir une vidéo).
Bien que le plus souvent solitaire, on peut observer des groupes de
Pipits des arbres en dehors de la période de reproduction jusqu'à leur
départ vers l'Afrique.
Répartition : il niche
dans une grande partie de l’Europe,en Turquie et dans une partie
de la Sibérie. Hiverne en Afrique et dans le sous-continent indien.

Pipit des arbres (Anthus trivialis),
Pologne, avril 2006. Notez (1) les sourcils pâles bien visibles, (2)
les stries larges sur la poitrine chamois contrastant avec le ventre
blanc, (3) les stries plus fines sur les flancs et (4) le dessin des
ailes bien contrasté (couvertures moyennes noires et barres alaires
blanches) (cliquez sur la photo pour l'agrandir). Photographie : Marek Szczepanek / Wikimedia Commons |
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Aire de répartition du Pipit des arbres (Anthus trivialis) en Europe. En rouge, présence en été seulement. Carte : Ornithomedia.com d'après Le Guide Ornitho |
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Silhouette
Les ailes du Pipit des arbres sont plus pointues et son vol est plus
puissant que celui du Pipit farlouse (différences subtiles mais utiles
avec de la pratique). Le Pipit farlouse est plus élancé, le Pipit des
arbres est plus "rond", plus trapu.
Dessous
La gorge et la poitrine du Pipit des arbres sont teintées de chamois,
alors qu'elles sont généralement plus blanchâtres et plus froides chez
le Pipit farlouse. Mais attention, en automne, en plumage frais, les
flancs et la poitrine du Pipit farlouse sont plus richement colorés de
chamois qu'au printemps et en été.
Les stries des flancs du Pipit des
arbres sont fines alors qu'elles sont plus larges sur la poitrine, et
de loin, on a alors l'impression que toutes les stries sont concentrées
sur la poitrine (mais attention, chez certains oiseaux, les stries des
flancs peuvent être assez larges aussi). Chez le Pipit farlouse au
contraire, les stries du dessous sont d'une épaisseur homogène. Le Pipit
farlouse présente souvent au centre de la poitrine une zone "de
confluence" des stries formant de loin et de face une sorte de tache
sombre.
Attention à l'effet de la mue et à l'usure
En été, quand les plumes sont usées, les deux pipits semblent plus
sombres et plus "froids" dessous, mais par contre, en plumage frais
automnal, les oiseaux sont plus colorés dessus. Le dessus du Pipit
farlouse est alors plus olivâtre.

Pipit farlouse (Anthus pratensis)
Uitkerke (Belgique), avril 2011. Notez (1) le bec fin à base jaunâtre,
(2) le cercle oculaire pâle, (3) les stries de la poitrine dont la
largeur est égale à celles des flancs et l'absence de contraste entre la
poitrine et le ventre, (4) les stries des flancs de la même largeur que
celles de la poitrine et (5) l'ongle postérieur long. Photographie : Marc Fasol |
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Pipit des arbres (Anthus trivialis),
juin 2012. Notez (1) le bec assez épais, (2) les stries larges sur la
poitrine chamois contrastant avec le ventre blanc, (3) les stries plus
fines sur les flancs et (4) le ventre blanc contrastant avec la poitrine
chamois et (5) l'ongle postérieur assez court (cliquez sur la photo
pour l'agrandir). Photographie : Chris Romeiks / Wikimedia Commons |
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Dessus et ailes
Les deux espèces ont le dos brunâtre strié de sombre, mais les stries
sont souvent plus nettes chez le Pipit farlouse. Les marques alaires du
Pipit des arbres sont plus contrastées, souvent avec une zone noire
nette au niveau des couvertures moyennes rappelant un peu le Pipit
rousseline (Anthus campestris). Les deux fines barres alaires
blanches du Pipit des arbres sont davantage visibles que celles du Pipit
farlouse. Le dessin des ailes du Pipit farlouse est moins contrasté.
Tête
Le dessin de la tête du Pipit des arbres est plus marqué, moins
homogène que celui du Pipit farlouse : en particulier, ses sourcils sont
plus marqués et plus longs. On observe souvent une tache claire à
l'arrière des parotiques (joues). La couronne est plus nettement striée.
L'espace sous-mustacien (sous les "moustaches") est plus large et plus
blanc. Le dessin de la tête du Pipit farlouse est plus homogène. Le
sourcil est crème. On note souvent un fin cercle oculaire pâle.
Bec
Le bec du Pipit des arbres est plus fort, plus robuste, davantage en
forme de cône que celui du Pipit farlouse. Sa base est rose et non pas
jaunâtre (pas toujours facile à voir sur le terrain).
Ongle postérieur
L'ongle postérieur du Pipit des arbres est plus court et moins arqué que celui du Pipit farlouse.

Pipit farlouse (Anthus pratensis)
en plumage frais, île d'Ouessant (Finistère), le 15/10/2013. Notez (1)
le bec fin à base jaunâtre, (2) le cercle oculaire pâle, (3) les
sourcils moins marqués que ceux du Pipit des prés, ce qui lui
donne un air "gentil" (moins "sévère") et (4) le dos bien strié et le
croupion non strié (cliquez sur la photo pour l'agrandir). Photographie : Marc Fasol |
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Pipit des arbres (Anthus trivialis),
Armenucourt (Val-d'Oise), le 01/06/2011. Notez (1) le bec assez épais à
base rose, (2) les sourcils pâles bien visibles, (3) l'espace
sous-mustacien large, (4) les stries larges sur la poitrine, (5) les
stries plus fines sur les flancs et (6) le dos strié. Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
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Pipit farlouse (Anthus pratensis),
Cayeux-sur-Mer (Somme), le 30/03/2015 Notez (1) le bec fin à base
jaunâtre, (2) le cercle oculaire pâle, (3) les sourcils très peu
visibles, (4) les stries de la poitrine dont la largeur est égale à
celles des flancs et l'absence de contraste entre la poitrine et le
ventre, (5) les stries des flancs de la même largeur que celles de la
poitrine et (6) l'ongle postérieur long. Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
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Pipit des arbres (Anthus trivialis),
Les Babinières (Vendée), le 21/04/2011. Notez (1) le bec assez épais,
(2) les sourcils pâles bien visibles, (3) l'espace sous-mustacien large,
(4) les stries larges sur la poitrine chamois contrastant avec le
ventre blanc, (5) les stries plus fines sur les flancs, (6) les ailes au
dessin bien net et (7) l'ongle postérieur plus court et crochu (cliquez
sur la photo pour l'agrandir). Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
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Pipit farlouse (Anthus pratensis).
Notez (1) l'espace sous-mustacien plus étroit, (2) le dos strié, (3)
les stries de la poitrine dont la largeur est égale à celles des flancs
et l'absence de contraste entre les couleurs de la poitrine et du
ventre, (4) les stries des flancs de la même largeur que celles de la
poitrine et (5) l'ongle postérieur long. Photographie : Neil Phillips / Wikimedia Commons |
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Pipit des arbres (Anthus trivialis)
en plumage automnal frais (plus coloré dessous), Condecourt
(Val-d'Oise), le 11/09/2010. Notez (1) le bec assez épais, (2) les
sourcils pâles bien visibles, (3) les stries larges sur la poitrine
chamois contrastant avec le ventre blanc, (4) les stries plus fines sur
les flancs et (5) l'ongle postérieur plus court et crochu. Photographie : François Lelièvre / Sa galerie sur Flickr |
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Pipit des arbres (Anthus trivialis) en descente en "parachute" lors de son vol nuptial. Notez le ventre blanc contrastant avec la poitrine chamois striée. Photographie : Sébastien Bertru / Wikimedia Commons |
Cris
C'est un critère très important, par exemple pour identifier les
oiseaux migrateurs en vol. Les cris du Pipit farlouse, lancés notamment
quand il est dérangé, sont des "sip sip" (écoutez un enregistrement). Les cris du Pipit des arbres sont plus explosifs, plus rauques "zeep" ou "speez" (écoutez un enregistrement).
Quand il nourrit ses petits, le Pipit farlouse émet un "sitip" doux,
tandis que le Pipit des arbres lance un "stik" plus nerveux, plus aigu.
Chants
Lors de la phase ascendante de son vol nuptial, le chant du Pipit
farlouse est constitué d'une série accélérée de notes liquides, puis
lors de la descente "en parachute", il est composé de notes plus
musicales et se termine par un trille (écoutez un enregistrement).
Le chant du Pipit des arbres est similaire, mais il est plus puissant
et plus varié, qui peut rappeler par moment le Pinson des arbres (écoutez un enregistrement).
Synthèse des critères
Comme c'est souvent le cas pour réussir à identifier des espèces
similaires, il faut essayer de combiner le maximum de critères sur le
terrain. Si les critères de plumage, notamment le dessin du dessous du
corps (répartition et épaisseur des stries) sont essentiels, les cris
constituent aussi un élément d'identification très important, surtout
quand les oiseaux passent en vol.
Le type d'habitat fréquenté
constitue généralement un indice utile : en effet, il est exceptionnel
d'observer un Pipit des arbres dans un endroit dépourvu d'arbres, alors
que c'est souvent le cas du Pipit farlouse. Enfin, en hiver, le risque
de confusion avec un Pipit des arbres pourra être (quasiment) éliminé.
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Pipit farlouse (Anthus pratensis) |
Pipit des arbres (Anthus trivialis) |
Silhouette
|
Plus élancé. Ailes plus arrondies, plus courtes |
Plus rond. Ailes plus pointues, vol plus puissant |
Dessous (couleurs) |
Poitrine et flancs blanc jaunâtre contrastant peu ou pas avec le
ventre. En plumage usé (été), le dessous est entièrement blanchâtre. En
plumage frais (automne), les flancs sont colorés de chamois-brun |
poitrine et flancs chamois (plus intense en automne) contrastant avec le ventre blanc |
Dessous (stries)
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Stries des flancs aussi épaisses que celles de la poitrine.Chez le
juvénile, pas de stries sur les flancs. Convergence des stries au centre
de la poitrine formant une "tache" sombre de loin |
Stries fines des flancs contrastant avec les stries nettes et plus
larges de la poitrine, donnant l'impression de loin que seule la
poitrine est striée |
Dessin des ailes
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Dessin des ailes (couvertures moyennes noires, deux barres alaires blanches) moins contrasté |
Couvertures moyennes noires et deux fines barres alaires blanches plus visibles |
Dos
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Fortement strié de sombre. Encore plus strié chez le juvénile |
Légèrement moins fortement strié, sauf parfois en plumage frais |
Tête |
Dessin de la tête moins contrasté que celui du Pipit des arbres. En
particulier, sourcils peu marqués, notamment en plumage frais (en
automne), lui donnant un air "gentil", plus "neutre" |
Sourcils pâles plus marqués. Souvent point pâle à l'arrière des joues (parotiques) |
Espace sous-mustacien
|
Plus étroit |
Plus large et plus clair |
Bec |
Mince, base jaune |
Plus épais, base rose |
Cercle oculaire |
Cercle oculaire blanc étroit souvent visible |
Absent ou très peu visible |
Pattes |
Rosées |
Rosées |
Ongle postérieur |
Long et moins arqué |
Plus court et plus crochu |
Cris |
Cris de contact "tsip tsip" fins, un peu excités (écoutez un enregistrement). En vol droit, "id" ou "ist" ou "ist ut" |
Cris de contact "spiz" prolongé, explosif, net et rauque, rappelant un bruit de "décharge électrique" (écoutez un enregistrement). Cri d'alarme "svitt" discret et très aigu |
Chant |
Série de sons rapidement répétés, fin et aigus, avec intégration
d'un motif trois ou quatre fois répété au cours de la strophe "zi zi zi
zi zi ai zu-zu-zu-zu-zu-zu svisvisvisvisvi tyu tuy tuy tii-svia" (écoutez un enregistrement). Strophe entière émise seulement lors du vol nuptial. Posé, il ne reprend que l'introduction "zi zi zi zi" |
Le chant du Pipit des arbres est plus puissant que celui des autres
pipits. C’est une phrase assez brève composée de trilles brefs alternant
des crescendo et décrescendo, répétée avec insistance, sur un rythme
variable, même au milieu de la journée (écoutez un enregistrement).
Exemple : "zizit-zit zit-tya - tya-tya-surrrrrrrrr siii a tvet tvet
tvet siya siiya siiiha tya tya" (motifs dans un ordre varié) |
Vol direct |
Vol bondissant, onduleux |
Plus rectiligne, moins bondissant |
Vol nuptial |
Vol chanté, montant avec des battements énergiques puis descendant les ailes raides (descente en parachute) |
Vol chanté. l'oiseau s'envole d'un arbre et redescend "en
parachute", ailes raides et pattes pendantes, puis se pose dans un arbre |
Habitats |
Milieux ouverts (landes, prairies, tourbières , marais. En hiver, champs, friches, plages |
Bois et forêts, jeunes plantations de conifères, lisières. En migration, prés et cultures |
Comportement |
Souvent à terre, se pose sur les poteaux, parfois sur des arbres et des buissons |
Plus arboricole. Se nourrit au sol. Assez farouche. Hoche souvent la
queue quand il est posé. L’oiseau émet son chant d’un perchoir situé
sur un arbre isolé, en lisière ou en vol. |
Migrateur |
Migrateur partiel, sédentaire dans le nord-ouest de l'Europe |
Migrateur strict, hiverne en Afrique et revient en Europe à partir de la fin mars |